La Ville doit rendre les choses faciles aux résidents pour qu’ils tiennent leurs déchets organiques loin de ses coûteuses décharges. C’était d’ailleurs ce que cherchait à faire le Conseil en approuvant dernièrement une nouvelle version du contrat entre la Ville et Orgaworld Canada.

Cela fait huit ans qu’existe le Programme de bac vert visant à réacheminer les déchets organiques à Ottawa. Jusqu’ici, ce programme a permis d’éviter l’enfouissement de 533 000 tonnes de déchets organiques grâce aux résidents qui mettent leurs déchets ménagers et leurs résidus de jardinage dans leur bac vert plutôt qu’à la poubelle. Beaucoup se sont habitués à utiliser les sacs à résidus en papier dans leur petit contenant pour la cuisine et leur bac vert.

Toutefois, de nombreux autres résidents tardent encore à apprivoiser leur bac. Les résidents nous ont signifié que la saleté de ceux-ci les rebutait. C’est pourquoi le personnel de la Ville a eu de bonnes discussions qui se sont avérées fructueuses avec Orgaworld : les résidents pourront bientôt mettre leurs déchets organiques dans des sacs de plastique qui seront triés à l’usine. Cela devrait convaincre ceux qui se plaignent d’un bac vert malpropre et puant.

Un autre des changements que la Ville a négociés avec Orgaworld est que les résidents pourront placer les excréments de chiens dans les bacs verts. Qu’on ait un chien ou non, on veut tous que quelqu’un s’occupe de leurs excréments; les envoyer à l’usine d’Orgaworld semblait être une bonne solution.

Nous avons amélioré le niveau de service au coût très raisonnable de 15 cents par mois par ménage.

 

     

Les modalités du nouveau contrat sont plus avantageuses; la Ville n’aura plus à payer l’entrepreneur quand elle n’atteindra pas les cibles de poids. Ce contrat révisé permet de tourner la page sur une longue période de litiges coûteux avec Orgaworld.

C’est un pas important dans la bonne direction, car ces changements permettront de réacheminer encore plus de déchets organiques hors des décharges et de réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des sites d’enfouissement.

En réacheminant davantage de déchets organiques, nous ferons de précieuses économies d’espace à la décharge du chemin Trail. D’ailleurs, plus nous en faisons, mieux s’en portent nos contribuables. Il en coûterait des centaines de millions de dollars à la Ville pour faire les recherches et les plans, puis pour les faire approuver en vue de construire une nouvelle décharge – si toutefois elle parvient à trouver un site convenable.

Grâce à ces changements de service, la Ville obtient une longueur d’avance sur les nouvelles lois en préparation par le gouvernement de l’Ontario, qui envisage d’interdire les déchets organiques dans les décharges.

Les règles actuelles – pas de sacs de plastique ni de déchets canins dans les bacs – demeureront en vigueur jusqu’au milieu de 2019, car l’usine d’Orgaworld doit d’abord actualiser ses installations en vue de réduire ses odeurs. La Ville transmettra tous les détails du nouveau programme dans les mois à venir.